le dernier salon où l’on cause…

les mots doubs logo

…la deuxième année où j’ai fait le poireau au fameux salon du livre de Besançon qui s’appelle « Les mots Doubs » (le « jeu de mots » n’est pas de moi, heureusement) pour présenter mon deuxième ouvrage « Voir là-bas si tuyé« …

…j’étais assis à côté d’un « homme politique » régional, la quarantaine, plutôt imbu de lui-même qui me met son livre sous le nez et me déclare assez fièrement :

    – C’est mon troisième essai politique !

…et moi, évidemment, de lui répondre sans pitié aucune :

    – Mais…  au bout de trois essais, normalement, on est éliminé  !

… il ne l’a pas très bien pris et j’ai bien vu qu’on n’avait vraiment pas le même sens de l’humour…

…ni des valeurs, d’ailleurs…

on est peu de chose …

…en septembre 2010, au salon du livre « Les mots Doubs » à Besançon, où j’étais allé pour présenter mon œuvre Le Nœud sur la Troisième Marche,

j’étais assis à côté d’un « collègue » qui finit par me demander quel était le « genre » de mon bouquin…

…poli, je lui réponds que c’était assez difficile pour moi de le définir…

…il prend alors un des exemplaires étalés devant moi, l’ouvre au hasard et tombe, malheureusement sur la phrase surlignée en jaune…

…il referme rapidement le livre, regarde le titre avec attention : « …Le Nœud… »…

…et se tourne ensuite vers moi, tout sourire, en me décochant un gros clin d’œil complice…
…convaincu pour l’éternité qu’il s’agissait d’un bouquin cochon…

on est peu de chose …

…quand je joue sur scène la pas très joyeuse chanson de Brassens intitulée « Pensées des morts« , la plupart du temps, mon partenaire et ami Michel Comola précise bien qu’il s’agit là d’une musique de Georges Brassens sur un poème de Lamartine…

…et moi, à chaque fois, je ne peux m’empêcher d’ajouter :

  – Oui, mais on ne connaît pas son nom de famille à la Martine…

… [rires] …  …(en général) …

…eh bien j’ai quand même entendu un soir, une personne qui m’a dit :

  – C’est Alphonse…

…comme quoi, il ne faut pas trop déconner avec les noms de famille…

le dernier salon où l’on cause…

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…la deuxième année où j’ai fait le poireau au fameux salon du livre de Besançon qui s’appelle « Les mots Doubs » (le « jeu de mots » n’est pas de moi, heureusement) pour présenter mon deuxième ouvrage « Voir là-bas si tuyé« …

…j’étais assis à côté d’un « homme politique » régional, la quarantaine, plutôt imbu de lui-même qui me met son livre sous le nez et me déclare assez fièrement :

    – C’est mon troisième essai politique !

…et moi, évidemment, de lui répondre sans pitié aucune :

    – Mais…  au bout de trois essais, normalement, on est éliminé  !

… il ne l’a pas très bien pris et j’ai bien vu qu’on n’avait vraiment pas le même sens de l’humour…

…ni des valeurs, d’ailleurs…