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Le Très Véritable Groupe Machin
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Jean-Pierre ROBERT
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Lettre au Pape – Le Très Véritable Groupe Machin

LETTRE AU PAPE
(paroles Angel CARRIQUI – musique Tony CARBONARE)

clip entièrement d’époque réalise par Patrick Tièche

Ceci pour que le souverain pontife
comprenne bien qu’il est grand temps
de réagir avant que l’influence de U.S.A.
gangrène non seulement toute l’Église
mais encore la totalité des âmes dont il a la charge.
Dans certains milieux très bêtes,
on commence à raconter qu’il est trop tard,
que déjà, Satan ricane et que,
par conséquent, l’âme est ricanisée.

Votre Sainteté, dedans l’Église,
Malgré les adeptes du latin,
Les curetons s’américanisent,
Ça devient de plus en plus certain.
Le notre y cause même plus not’ langue
Depuis qu’y s’est payé la télé,
Y prend son vélo pour un mustangue,
Son goupillon pour un pistolet.
On dit qu’il se croit un vrai shériffe
Et les mauvaises langues vont bon train,
Il aurait mangé du corneed-biffe
Le Vendredi Saint,
Le Vendredi Saint.

Il a délavé son scapulaire
Et sur sa soutane il a écrit
Par devant ainsi que par derrière
California University.
Et faut le voir quand y dit la messe,
Il a mis partout des projecteurs,
On se croirait en plein show-bisnesse
Comme y chante avec les enfants d’ chœur.
Il écoute que de la musique pope
Et les mauvaises langues disent aussi
Qu’il est plus souvent dans les sex-shoppes
Qu’à la sacristie,
Qu’à la sacristie.

Enfin, ça c’est des bruits qui circulent,
On sait pas très bien ce qu’il en est,
Mais y’a quantité de gens crédules
Et y’en a tellement qu’ adorent jaser…
Not’ curé, c’est pas le mauvais gusse
Et malgré tout ça on l’aime bien,
D’ toute façon on le comprend pas plusse
Qu’y cause en anglais ou en latin.
Mais hier il a dépassé les bornes,
A la place de l’hostie du Bon Dieu,
Y nous a refilé du pop-corne
Si c’est pas honteux,
Si c’est pas honteux.

elle vendait des bigoudis

ELLE VENDAIT DES BIGOUDIS

(A.Carriqui-JP.Robert)

C’était un faux vendredi soir,
Une journée assez tristounette
Et j’allais prendre mon mouchoir
Quand on toqua à ma sonnette.Il est des vieux loups solitaires
Qui choient jamais la bobinette
Et tournent en rond dans leur tanière
Équipée d’un coin kitchenette.

Ce soir, d’après les prévisions,
Je devais me faire cuire un œuf,
J’interrompis l’opération
Quand je la vis dans l’œil de bœuf,
Et fus saisi par l’émotion.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour lilliputiennes
Jusqu’à ceux des bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

Elle vendait des bigoudis,
Fallait justement qu’ j’en achète,
Vous tombez bien, que je lui dis
Mettez-moi-z-en deux trois cagettes.

Je trouve que les bigoudis verts,
Ça fait moderne et dynamique
Bien que la collection d’hiver
Me semble plus économique.

Avec son corsage entrouvert,
Par réaction biochimique,
On recevait de l’univers
Une vision vraiment cosmique
En se plaçant un peu de travers.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour lilliputiennes
Jusqu’à ceux des bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

Au matin, elle a disparu
Tandis que j’étais aux toilettes
Depuis ce temps, je cours les rues
Les yeux perdus dans mes bouclettes.

A chaque faux vendredi soir,
Je l’attends derrière ma sonnette
Le cœur percé comme une passoire
Qu’est passée à la moulinette.

Avec tous ces bigoudis verts,
Je me sens parfois ridicule
Tout en vivant un vrai calvaire
Parce que les jours de canicule
Ça me met la tête à l’envers.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour lilliputiennes
Jusqu’à ceux des bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

© texte Angel Carriqui - musique Jean-Pierre Robert

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Ma cabane à la cambrousse – Le Très Véritable Groupe Machin

MA CABANE À LA CAMBROUSSE
(paroles Angel CARRIQUI – musique Tony CARBONARE)

J’aime la nature et les fleu-fleurs des champs,
Mon cœur est tout ému et, dieu que c’est touchant !
Je vais m’étendre
Sur l’herbe tendre
En écoutant d’un œil distrait
L’odeur si forte des forêts la la la
L’odeur si forte des forêts  la la la.

Le soir,
Au rendez-vous de ma promise,
Je mettrai ma belle chemise
Et mon beau costume à carreaux.

J’irai
Doucement frapper à sa fenêtre
Tout rougissant, pour lui remettre
Mon petit bouquet de poireaux.

Alors,
Nous irions faire une promenade,
Je lui conterais des salades
A cheval dessus mon vélo.

Et puis,
Pour conquérir ma paysanne,
Je lui ferais le coup de la panne
Sur un chemin au bord de l’eau.

J’aime la nature et les fleu-fleurs des champs,
Mon cœur est tout ému et, dieu que c’est touchant !
Je vais m’étendre
Sur l’herbe tendre
En écoutant d’un œil distrait
L’odeur si forte des forêts la la la
L’odeur si forte des forêts la la la.

Après,
Quand on serait mari et femme
Et qu’elle aurait du vague à l’âme,
Moi, je l’emmènerais danser.

Avec,
Ma paire de sabots du dimanche
Je mettrais mes deux mains sur ses hanches
Et même encore du plus osé.

En plus,
On boirait plus que de coutume,
J’aurais taché mon beau costume
Avec le p’tit vin du pays.

Et puis,
La fin serait pas très morale,
Mais la population rurale
Augmenterait petit à petit.

J’aime la nature et les fleu-fleurs des champs,
Mon cœur est tout ému et, dieu que c’est touchant !
Je vais m’étendre
Sur l’herbe tendre
En écoutant d’un œil distrait
L’odeur si forte des forêts la la la
L’odeur si forte des forêts la la la.

Moi, j’étais un folkeux – Le Très Véritable Groupe Machin

MOI, J’ETAIS UN FOLKEUX
(paroles Angel CARRIQUI – musique Jean-Pierre ROBERT)

Moi, j’étais un folkeux,
Tire à la rondelle et rabats ta queue,
Moi, j’étais un folkeux,
Maint’nant, il faudrait que je me relookeu.

Quand j’entends un air vieux,
Tire à la rondelle et rabats ta queue,
Quand j’entends un air vieux,
J’y comprends plus rien, ça me met plus le feu.

Moi, j’étais un folkeux,
Tire à la rondelle et rabats ta queue,
Moi, j’étais un folkeux,
Un vieux de la vielle, un authentiqueux.

J’veux bien être un rapeux,
Tire à la rondelle et rabats ta queue,
J’veux bien être un rapeux,
Mais quand je hip-hope y faut défaire les nœuds.

Moi, j’étais un folkeux,
Tire à la rondelle et rabats ta queue,
Moi, j’étais un folkeux,
J’ai pris des cachets, ça va toujours pas mieux.

J’veux bien être un techneux,
Tire à la rondelle et rabats ta queue,
J’veux bien être un techneux,
Mais l’informatique et pis moi, ça fait deux.

Moi, j’étais un folkeux,
Tire à la rondelle et rabats ta queue,
Moi, j’étais un folkeux,
Maint’nant, il faudrait que je me relookeu.

Moi j’étais un rockeux,
Et j’suis encore malheureux,
Ma baby qui m’a quitté
N’est toujours pas rentrée… et ouais !

Moi, j’étais un folkeux,
Tire à la rondelle et rabats ta queue,
Moi, j’étais un folkeux,
Maint’nant, il faudrait que je me relookeu…

La fille du gardien de phare – Le Très Véritable Groupe Machin

LA FILLE DU GARDIEN DE PHARE
(paroles Angel CARRIQUI – musique Jean-Pierre ROBERT)

La fille du gardien de phare,
Le bleu pâle de ses yeux,
Rend l’océan blafard
De Vesoul à Périgueux…

Oh oh oh
La fille du gardien de phare,
Elle nous mène en bateau.

La fille du gardien de phare,
Le blond de ses cheveux
Malgré nos lunettes noires
Il nous fait mal aux yeux…

Oh oh oh
La fille du gardien de phare,
Elle nous mène en bateau.

Ohé, pas de pot,
Elle nous allume et nous rembarre
On navigue tous au radar…

La fille du gardien de phare,
On est tellement nombreux
A s’échouer pour la voir
Qu’il nous faut faire la queue

Oh oh oh
La fille du gardien de phare,
Elle nous mène en bateau.

Ohé, pas de pot,
Elle nous allume et nous rembarre
On navigue tous au radar…

La fille du gardien de phare,
D’après le qu’en-dira-t-on
A choisi un veinard,
Le fils du gardien de prison.

Demain, on ira voir
Le cœur de papillon
De la fille du chef de gare
Qui aime les moussaillons.

Ohé, pas de pot,
Elle nous entraîne et nous égare,
On arrive toujours en retard…

Ma mie – Le Très Véritable Groupe Machin

MA MIE (paroles Angel CARRIQUI – musique Tony CARBONARE)

Ah que j’aimais ma mie,
Messire elle était belle,
Les roses endormies
Ne le sont pas tant qu’elles,
Ne le sont pas tant qu’elles.

Ah que j’aimais ma mie,
Messire elle était douce,
Car on y avait mis
Le velours de la mousse,
Le velours de la mousse.

Ah que j’aimais ma mie,
Messire elle était tendre,
Et je m’y suis soumis
Sans avoir su attendre,
Sans avoir su attendre.

Messire, elle est partie,
Mangée par un glouton,
Ah que j’aimais ma mie,
Disait un vieux croûton,
Disait un vieux croûton.

mon dieu, mon dieu…

MON DIEU, MON DIEU

(texte & musique A.Carriqui / arr. JP.Robert)

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Mon dieu, mon dieu que ça me pique

Mon dieu, dans les parties épiques

Qui ont fait, même si ça se voit pas,

Qui ont fait mille et un combats.

 

Mon dieu, mon dieu que ça me gratte

Mon dieu, non loin de la prostate

Et quand on est en société,

Y’a des coins qu’on peut pas gratter.

 

Mon dieu, mon dieu ça me picote

A l’intérieur de la culotte,

Vraiment, ça ferait pas sérieux

Que je me gratte là au milieu.

 

Mon dieu, mon dieu que c’est étrange

Comme cet endroit me démange

Auriez-vous une solution

Pour éviter ces situations ?

 

Le bon dieu dit à Hippocrate

Je te confie une tâche ingrate

Viens au secours de ce pauvre type

Qui met trop sa main dans son slip.

 

Pour rendre service à ce potache

Le docteur se mit à la tâche

Et dit en plagiant Archimède

Eurêka, je tiens le remède.

 

Mais hélas pour lui Hippocrate

Qui était porté sur le picrate

Ayant bu plus que de raison

Mourut sans dire la solution.

 

Mon dieu, mon dieu que ça me pique

Se plaint toujours l’autre loustic

En se demandant s’y devrait pas faire

Plutôt confiance à Lucifer.

 

Le bon dieu se dit : ouaille aïe aïe,

Si j’ veux pas perdre une de mes ouailles

Il faut qu’ je prenne certaines mesures

Dans l’urgence et dans l’ouverture…

 

Mais Sacré Bon Moi, c’ que j’ suis bête !

Et il inventa la braguette

Voilà pourquoi depuis ce temps-là

Tout le monde se gratte à tour de… doigts.

.

.

 © texte & musique Angel Carriqui – arr. Jean-Pierre Robert

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PETITE ANNONCE : LE CONSERVATIF…

…j’ai retrouvé des présentations de morceaux écrites pour les prestations scéniques du Groupe Machin… dialogue entre Jean-Pierre Robert et Gilles Kusmeruck… voici la présentation de la chanson Petite annonce :
 

PETITE ANNONCE : LE CONSERVATIF

 

JEAN-PIERRE : …y’en a encore qui veulent passer une annonce ?

GILLES : … moi, moi, j’ai un truc !

JEAN-PIERRE : …alors, qu’est-ce que tu vends, toi ?

GILLES : … un CONSERVATIF !

JEAN-PIERRE : … un quoi ?

GILLES : … un conservatif ! … noir… avec des petites fanfreluches au bout…

JEAN-PIERRE : … mais… ça s’appelle pas comme ça !

GILLES : … oui, mais nous devons faire attention à notre vocabulaire, y’a peut-être des jeunes dans la salle…

JEAN-PIERRE : …(incrédule, regardant le public) …tu crois ?

PUBLIC : … (indigné)… OUUUUUH !…

JEAN-PIERRE : … bon, bon… mais il est neuf, au moins ton «conservatif » ?

GILLES : … je pense bien, je me suis fait rembarrer…

JEAN-PIERRE : … et tu le vends cher ?

GILLES : … un chagrin d’amour, ça n’a pas de prix…

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SPIDER-SPIDER

(A.Carriqui-JP.Robert)

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 SPIDER-SPIDER

Elle était cool et débonnaire
Toujours prête à parler chiffons,
Une simple araignée au plafond
De chez un gars ben ordinaire.
 
Dans un club med sous les tropiques
Un soir, autour du gaspacho
Une tarentule au sang chaud
Te l’embobine et puis la pique.
 
Elle eut droit à tout le toutime
Les dérèglements hormonaux,
Le vomi sur le kimono
Et j’en passe et des plus intimes.
 
Comme dans la série légendaire
Voici qu’à l’heure de l’apéro
Elle devenait super-héros
Malgré les effets secondaires.
 
On l’appelait Spider-Spider,
Elle enfilait son débardeur
Et s’en allait sauver le monde
Jusqu’à point d’heure.
 
Bien sûr, une vraie professionnelle,
Défend la veuve et les morpions
Et, à coups d’ blattes dans le croupion,
Cherche des poux aux criminels.
 
Intelligente et redoutable,
Livrant une guerre d’escarmouches
Aux grands dépravateurs de mouches
Qui sont vraiment indécrottables.
 
Aux vieilles punaises et aux cloportes
Elle accordait pas son pardon,
Mais aux cafards qu’avaient l’ bourdon,
Elle manquait pas d’ouvrir sa porte.
 
Les éphémères ou les cigales
Elle aidait tous les marginaux
Jouant même les oto-rhinos
En cas d’infection des mygales.
 
On l’appelait Spider-Spider,
Elle enfilait son débardeur
Et s’en allait sauver le monde
Jusqu’à point d’heure.
 
Elle a sauvé pendant des semaines
Pour finir complètement speedée,
Sa belle santé dilapidée
A cause des cadences inhumaines.
 
Elle accumula les déboires,
Mais le moral était atteint
Et comme elle était du matin,
Il n’y avait aucun espoir.
 
On l’appelait Spider-Spider,
Elle enfilait son débardeur
Et s’en allait sauver le monde
Jusqu’à point d’heure…

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 © texte Angel Carriqui – musique Jean-Pierre Robert

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le camembert amoureux

LE CAMEMBERT AMOUREUX

(A.Carriqui-JP.Robert)

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Oyez, oyez, braves gens,

Oyez, braves ménagères,

Voici le récit affligeant

D’un camembert aux mœurs légères.

 

Des fromages, il y en a beaucoup,

Qui courent tout seuls les étagères,

Mais celui-là ayant bon goût

Aimait une jolie fromagère.

 

Il tomba amoureux barjot

En la voyant si émouvante,

A quatre pattes dans les cageots,

Traquant les dates limites de vente.

 

Il risqua bien, grosso-modo,

Deux-trois œillades adéquates

Mais la vendeuse de calendos

Arrêtait pas de le mettre en boîte.

  

Pour elle, il devint trop coulant,

Et tendre à cœur, une vraie crème,

Clamant des poèmes roucoulants

Entre la poire et puis lui-même.

 

Un camembert qui fait des vers

A la vitrine d’une boutique,

Même dans les milieux littéraires,

C’est très mal vu par la critique.

  

Il était pauvre et son destin

L’obligeait à gagner sa croûte,

Elle fréquentait que le gratin,

C’était râpé, sans aucun doute !

 

Dans la boutique en face de la sienne

De l’autre côté du réverbère,

Y’a une jolie statisticienne

Qui semble aimer les camemberts.

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 © texte Angel Carriqui – musique Jean-Pierre Robert

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