Le salaud qui payait pas ses impôts (vidéo entièrement d’époque) …

Le salaud qui payait pas ses impôts

(A.Carriqui – JP.Robert)

Jeune homme ayant charme facile,
Présentant bien, propre et bien mis,
Dans sa vie plein de filles défilent,
Et c’était que des bonnes amies.
Ouais bon, pour la petite histoire,
Il était pas beaucoup poilu,
Mais à part ce détail notoire,
Il était drôlement bien foutu.

Pointeur appointé d’une agence,
En clair, y bossait au chômedu,
Soi-disant, la faute à pas de chance,
Faute à pas de chance, tiens, mon cul !
De la veine, il en avait à revendre,
D’ailleurs, c’est justement c’qu’y faisait
Mais fallait toujours qu’y truande,
Il a jamais rien déclaré.

Refrain :
Au percepteur, il faisait bisque
Et ne déclarait rien au fisc…
Et ce n’est pas bien.

Soi-disant qu’il y aurait la crise,
Qu’il était pauvre comme Job
Que dans sa petite entreprise,
Ça licenciait, tiens mon job !
Et la moquette dans son deux-pièces,
Soi-disant qu’elle était soldée,
Elle était soldée, tiens mes fesses !
Même chez Carrefour, c’est pas donné.

Refrain :
Au percepteur, il faisait bisque
Et ne déclarait rien au fisc…
Et ce n’est pas bien.

Soi-disant pas un sou en poche,
Qu’y pouvait pas joindre les deux bouts
Avec des frais à droite à gauche,
Des frais à gauche, tiens mon genou !
Un bouffon en imperméable
Un coup, qui s’est pointé chez lui
Le traitant de contribuable,
Tain d’ta race lui a tout pris.

Refrain :
Au percepteur, il faisait bisque
Et ne déclarait rien au fisc…
Et il a été bien puni…

 

© texte Angel Carriqui - musique Jean-Pierre Robert

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elle vendait des bigoudis …

ELLE VENDAIT DES BIGOUDIS

(A.Carriqui – JP.Robert)

C’était un faux vendredi soir,
Une journée assez tristounette
Et j’allais prendre mon mouchoir
Quand on toqua à ma sonnette.

Il est des vieux loups solitaires
Qui choient jamais la bobinette
Et tournent en rond dans leur tanière
Équipée d’un coin kitchenette.

Ce soir, d’après les prévisions,
Je devais me faire cuire un œuf,
J’interrompis l’opération
Quand je la vis dans l’œil de bœuf,
Et fus saisi par l’émotion.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour Lilliputiennes
Jusqu’à ceux des Bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

Elle vendait des bigoudis,
Fallait justement que j’en achète,
Vous tombez bien, que je lui dis
Mettez-moi-z-en deux trois cagettes.

Je trouve que les bigoudis verts,
Ça fait moderne et dynamique
Bien que la collection d’hiver
Me semble plus économique.

Avec son corsage entrouvert,
Par réaction biochimique,
On recevait de l’univers
Une vision vraiment cosmique
En se plaçant un peu de travers.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour Lilliputiennes
Jusqu’à ceux des Bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

Au matin, elle a disparu
Tandis que j’étais aux toilettes
Depuis ce temps, je cours les rues
Les yeux perdus dans mes bouclettes.

A chaque faux vendredi soir,
Je l’attends derrière ma sonnette
Le cœur percé comme une passoire
Qu’est passée à la moulinette.

Avec tous ces bigoudis verts,
Je me sens parfois ridicule
Tout en vivant un vrai calvaire
Parce que les jours de canicule
Ça me met la tête à l’envers.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour Lilliputiennes
Jusqu’à ceux des Bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

© texte Angel Carriqui - musique Jean-Pierre Robert

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elle vendait des bigoudis

ELLE VENDAIT DES BIGOUDIS

(A.Carriqui-JP.Robert)

C’était un faux vendredi soir,
Une journée assez tristounette
Et j’allais prendre mon mouchoir
Quand on toqua à ma sonnette.Il est des vieux loups solitaires
Qui choient jamais la bobinette
Et tournent en rond dans leur tanière
Équipée d’un coin kitchenette.

Ce soir, d’après les prévisions,
Je devais me faire cuire un œuf,
J’interrompis l’opération
Quand je la vis dans l’œil de bœuf,
Et fus saisi par l’émotion.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour lilliputiennes
Jusqu’à ceux des bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

Elle vendait des bigoudis,
Fallait justement qu’ j’en achète,
Vous tombez bien, que je lui dis
Mettez-moi-z-en deux trois cagettes.

Je trouve que les bigoudis verts,
Ça fait moderne et dynamique
Bien que la collection d’hiver
Me semble plus économique.

Avec son corsage entrouvert,
Par réaction biochimique,
On recevait de l’univers
Une vision vraiment cosmique
En se plaçant un peu de travers.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour lilliputiennes
Jusqu’à ceux des bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

Au matin, elle a disparu
Tandis que j’étais aux toilettes
Depuis ce temps, je cours les rues
Les yeux perdus dans mes bouclettes.

A chaque faux vendredi soir,
Je l’attends derrière ma sonnette
Le cœur percé comme une passoire
Qu’est passée à la moulinette.

Avec tous ces bigoudis verts,
Je me sens parfois ridicule
Tout en vivant un vrai calvaire
Parce que les jours de canicule
Ça me met la tête à l’envers.

Elle vendait des bigoudis,
Y’en avait des grands, des petits
De ceux pour lilliputiennes
Jusqu’à ceux des bigoudènes.
A voir ses formes arrondies,
On restait abasourdi
De persistances rétiniennes
Par centaines.

© texte Angel Carriqui - musique Jean-Pierre Robert

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