Pour quelques centimètres de plus (extrait) Jean-Pierre ROBERT Porrentruy 06/03/2015

POUR QUELQUES CENTIMÈTRES DE PLUS (chanson du Très Véritable Groupe Machin interprétée par Jean-Pierre ROBERT)
(paroles Angel CARRIQUI – musique Jean-Pierre ROBERT)


Vieille histoire de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf sauf que, dans le cas qui nous préoccupe, le bœuf est une andouille et la grenouille, un chaud lapin. 

 

Ma mie, nous étions deux et nous nous aimions tant
Que notre seul amour me semblait important.
Devinez ma surprise à lire en votre lettre
Que vous m’abandonniez pour quelques centimètres.

Ma Julie est partie avec le voisin d’en bas
Qu’en aurait soi-disant un’ bien plus grosse que moi.
Ça reste à voir, moi ça m’étonne
Ou alors y s’pique aux hormones.

Ma mie, sur ce détail, notre amour s’écroula.
Je pense quant à moi que dans ces questions-là,
On ne peut jamais faire d’estimations sérieuses,
Il est des perspectives qui sont souvent trompeuses.

Ma Julie est partie avec le voisin d’en bas
Qu’en aurait soi-disant un’ bien plus grosse que moi.
Peut-être que depuis son plus jeune âge
Y tire dessus comme un sauvage.

Ma mie, tout est fini, à jamais, adieu donc !
N’oubliez pourtant pas ce célèbre dicton :
C’est d’après le travail qu’on voit le spécialiste
Et pas à la grosseur du pinceau l’artiste.

Ma Julie est partie avec le voisin d’en bas,
Je me console un peu, pensant par devers moi
Que même si le volume parfois vous émoustille,
Mieux vaut une p’tite nerveuse qu’une grosse qui roupille.

jpr-2015

Jean-Pierre ROBERT …

…Jean-Pierre ROBERT (avec qui j’écris des chansons depuis bien des années) est un excellent musicien qui possède de nombreux doigts…

…il en a mobilisé récemment quelques uns pour réaliser ce joli disque que l’on peut facilement se procurer là : jeanpierrerobert.net, et voilà…

le mot du début …

…quand je suis arrivé en France, en provenance de mon Madrid natal, à l’âge de 7 ans, je n’étais pas totalement dépourvu de culture française…

…je connaissais un mot, mais un seul, un mot curieux et de peu d’utilité quand on débarque dans un pays étrange :

mur

…d’où je tenais ça ? …ça restera sans doute un des grands mystères de ma vie, je n’en ai vraiment aucun souvenir…

…toujours est-il que, grâce à cette érudition à une seule syllabe, je me sentais prêt à affronter sans crainte tous les papotages multiglottes que l’avenir me réserverait…

…dans le train qui me menait à la mythique et fabuleuse cité de Montbéliard, je décidai de m’enquérir de précisions techniques auprès du personnel navigant et dispensateur de billets…

…en clair, je suis allé voir le contrôleur et, puisque je maîtrisais le truc, j’ai décidé de lui parler dans sa langue maternelle à lui…

…et donc, je lui ai murmuré : MUR…

…comme il ne saisissait pas ce que je lui voulais, je lui ai patiemment répété MUR…

…puis encore…

…et encore…

… rien à faire, il ne comprenait toujours rien à ce que je pouvais bien vouloir lui raconter…

…alors je suis reparti, du haut de mes sept ans, en pensant, un peu déçu, que les Français avaient bien du mal avec leur langue…

…et je ne sais pas si ça a vraiment changé…

Pour quelques centimètres de plus – Le Très Véritable Groupe Machin

POUR QUELQUES CENTIMÈTRES DE PLUS
(paroles Angel CARRIQUI – musique Jean-Pierre ROBERT)


« Vieille histoire de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf sauf que, dans le cas qui nous préoccupe, le bœuf est une andouille et la grenouille, un chaud lapin ». (Angel CARRIQUI)

 

Ma mie, nous étions deux et nous nous aimions tant
Que notre seul amour me semblait important.
Devinez ma surprise à lire en votre lettre
Que vous m’abandonniez pour quelques centimètres.

Ma Julie est partie avec le voisin d’en bas
Qu’en aurait soi-disant un’ bien plus grosse que moi.
Ça reste à voir, moi ça m’étonne
Ou alors y s’pique aux hormones.

Ma mie, sur ce détail, notre amour s’écroula.
Je pense quant à moi que dans ces questions-là,
On ne peut jamais faire d’estimations sérieuses,
Il est des perspectives qui sont souvent trompeuses.

Ma Julie est partie avec le voisin d’en bas
Qu’en aurait soi-disant un’ bien plus grosse que moi.
Peut-être que depuis son plus jeune âge
Y tire dessus comme un sauvage.

Ma mie, tout est fini, à jamais, adieu donc !
N’oubliez pourtant pas ce célèbre dicton :
C’est d’après le travail qu’on voit le spécialiste
Et pas à la grosseur du pinceau l’artiste.

Ma Julie est partie avec le voisin d’en bas,
Je me console un peu, pensant par devers moi
Que même si le volume parfois vous émoustille,
Mieux vaut une p’tite nerveuse qu’une grosse qui roupille.

 

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la mon-mon Montbéliarde …

l’âme des poètes
…la mon-mon Montbéliarde c’est un mets ben Franc-Comtoué, si avec Hildegarde, tu vas plus loin, mets d’la Montbéliarde su’ l’ traversin…

Lettre au Pape – Le Très Véritable Groupe Machin

LETTRE AU PAPE
(paroles Angel CARRIQUI – musique Tony CARBONARE)

clip entièrement d’époque réalise par Patrick Tièche

Ceci pour que le souverain pontife
comprenne bien qu’il est grand temps
de réagir avant que l’influence de U.S.A.
gangrène non seulement toute l’Église
mais encore la totalité des âmes dont il a la charge.
Dans certains milieux très bêtes,
on commence à raconter qu’il est trop tard,
que déjà, Satan ricane et que,
par conséquent, l’âme est ricanisée.

Votre Sainteté, dedans l’Église,
Malgré les adeptes du latin,
Les curetons s’américanisent,
Ça devient de plus en plus certain.
Le notre y cause même plus not’ langue
Depuis qu’y s’est payé la télé,
Y prend son vélo pour un mustangue,
Son goupillon pour un pistolet.
On dit qu’il se croit un vrai shériffe
Et les mauvaises langues vont bon train,
Il aurait mangé du corneed-biffe
Le Vendredi Saint,
Le Vendredi Saint.

Il a délavé son scapulaire
Et sur sa soutane il a écrit
Par devant ainsi que par derrière
California University.
Et faut le voir quand y dit la messe,
Il a mis partout des projecteurs,
On se croirait en plein show-bisnesse
Comme y chante avec les enfants d’ chœur.
Il écoute que de la musique pope
Et les mauvaises langues disent aussi
Qu’il est plus souvent dans les sex-shoppes
Qu’à la sacristie,
Qu’à la sacristie.

Enfin, ça c’est des bruits qui circulent,
On sait pas très bien ce qu’il en est,
Mais y’a quantité de gens crédules
Et y’en a tellement qu’ adorent jaser…
Not’ curé, c’est pas le mauvais gusse
Et malgré tout ça on l’aime bien,
D’ toute façon on le comprend pas plusse
Qu’y cause en anglais ou en latin.
Mais hier il a dépassé les bornes,
A la place de l’hostie du Bon Dieu,
Y nous a refilé du pop-corne
Si c’est pas honteux,
Si c’est pas honteux.

le mot du début …

…quand je suis arrivé en France, en provenance de mon Madrid natal, à l’âge de 7 ans, je n’étais pas totalement dépourvu de culture française…

…je connaissais un mot, mais un seul, un mot curieux et de peu d’utilité quand on débarque dans un pays étrange :

mur

…d’où je tenais ça ? …ça restera sans doute un des grands mystères de ma vie, je n’en ai vraiment aucun souvenir…

…toujours est-il que, grâce à cette érudition à une seule syllabe, je me sentais prêt à affronter sans crainte tous les papotages multiglottes que l’avenir me réserverait…

…dans le train qui me menait à la mythique et fabuleuse cité de Montbéliard, je décidai de m’enquérir de précisions techniques auprès du personnel navigant et dispensateur de billets…

…en clair, je suis allé voir le contrôleur et, puisque je maîtrisais le truc, j’ai décidé de lui parler dans sa langue maternelle à lui…

…et donc, je lui ai murmuré : MUR…

…comme il ne saisissait pas ce que je lui voulais, je lui ai patiemment répété MUR…

…puis encore…

…et encore…

… rien à faire, il ne comprenait toujours rien à ce que je pouvais bien vouloir lui raconter…

…alors je suis reparti, du haut de mes sept ans, en pensant, un peu déçu, que les Français avaient bien du mal avec leur langue…

…et je ne sais pas si ça a vraiment changé…

Ma cabane à la cambrousse – Le Très Véritable Groupe Machin

MA CABANE À LA CAMBROUSSE
(paroles Angel CARRIQUI – musique Tony CARBONARE)

J’aime la nature et les fleu-fleurs des champs,
Mon cœur est tout ému et, dieu que c’est touchant !
Je vais m’étendre
Sur l’herbe tendre
En écoutant d’un œil distrait
L’odeur si forte des forêts la la la
L’odeur si forte des forêts  la la la.

Le soir,
Au rendez-vous de ma promise,
Je mettrai ma belle chemise
Et mon beau costume à carreaux.

J’irai
Doucement frapper à sa fenêtre
Tout rougissant, pour lui remettre
Mon petit bouquet de poireaux.

Alors,
Nous irions faire une promenade,
Je lui conterais des salades
A cheval dessus mon vélo.

Et puis,
Pour conquérir ma paysanne,
Je lui ferais le coup de la panne
Sur un chemin au bord de l’eau.

J’aime la nature et les fleu-fleurs des champs,
Mon cœur est tout ému et, dieu que c’est touchant !
Je vais m’étendre
Sur l’herbe tendre
En écoutant d’un œil distrait
L’odeur si forte des forêts la la la
L’odeur si forte des forêts la la la.

Après,
Quand on serait mari et femme
Et qu’elle aurait du vague à l’âme,
Moi, je l’emmènerais danser.

Avec,
Ma paire de sabots du dimanche
Je mettrais mes deux mains sur ses hanches
Et même encore du plus osé.

En plus,
On boirait plus que de coutume,
J’aurais taché mon beau costume
Avec le p’tit vin du pays.

Et puis,
La fin serait pas très morale,
Mais la population rurale
Augmenterait petit à petit.

J’aime la nature et les fleu-fleurs des champs,
Mon cœur est tout ému et, dieu que c’est touchant !
Je vais m’étendre
Sur l’herbe tendre
En écoutant d’un œil distrait
L’odeur si forte des forêts la la la
L’odeur si forte des forêts la la la.