La tirade de Don Diègue – Le Cid – ( Corneille et moi )
– version réactualisée –O rage! ô désespoir! En fait, ô vieillesse ennemie !
Du coup, n’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
En même temps, ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour, c’est clair, flétrir tant de lauriers ?
Mon bras, qu’avec total respect toute l’Espagne admire,
Mon bras, qui, du coup, tant de fois, a sauvé cet empire,
Tant de fois, affermi, en fait, le trône de son roi,
C’est clair, trahit donc ma querelle, et du coup, ne fait rien pour moi ?