Y’en a des p’tites brunes,
Y’en a des p’tites blondes,
Y’en a qui sont si noires
Que même le diable peut pas les voir.
Elles font des promesses,
Elles font des accroires,
Elles nous font les aimer
Et après ça nous tourne le dos.
Quand on a commencé, nous au début du groupe,
On voyait pas très bien comment gagner not’ soupe.
On était quatre keums du genre masculin
Et c’est surtout le sport qu’on avait en commun.
Notre première idée, la première de toutes
Fut de constituer une équipe de foot.
On aurait partagé moitié fifty cinquante
Les sponsors et les pubs et les meufs et les rentes.
Mais y paraît que quatre, on n’était pas assez,
Alors, pour nous, le foot ce ne fut pas le pied.
Ah, ça c’est MACHIN !
Et voi-voi, voi-voi, voi-voi…
Ah, ça c’est MACHIN !
Et voi-voi, et voi-voilà !
Et c’est, tout dépités, qu’on a choisi la zique
Laquelle on savait pas, la moderne ou l’antique.
Nous on voulait du rock avec plein de « oh yeahs »,
Ou alors des chansons, comme à la télé,
Mais c’était que l’ancien qu’avait le vent en poupe,
Y’avait que le folklore qui nourrissait son groupe.
Le tempo a passé, les vieux sont devenus jeunes
Ça doit être le Viagra qui les a rendus trop fun.
Et ça nous fait marrer, on rigole, on s’amuse,
Nous on joue du Machin mais on a des excuses…
Ah, ça c’est MACHIN !
Et voi-voi, et voi-voilà !
Ah, ça c’est MACHIN !
Nous on joue du Machin mais on a des excuses…
© trad & texte A.Carriqui - musique JP.Robert
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